vendredi 10 juillet 2015

Yes - Rockstyle - Hiver 1996

Voici trois pages parues dans le Rockstyle de l'hiver 1996, retraçant la carrière du groupe Yes :




mardi 30 juin 2015

Best of Juin 2015

URIAH HEEP : "Traveller in time" - 1972 ("Demons and Wizards")
URIAH HEEP : "Easy livin'" - 1972 ("Demons and Wizards")
BARCLAY JAMES HARVEST : "In my life" - 1975 ("Time honoured ghosts")
VAN MORRISON : "Moondance" - 1970 ("Moondance")
RENAISSANCE : "Let it grow" - 1973 ("Ashes are burning")
RENAISSANCE : "Ashes are burning" - 1973 ("Ashes are burning")
PREMIATA FORNERIA MARCONI : "Impressioni di Settembre" - 1972 ("Storia di un Minuto")
PETER HAMMILL : "Crying wolf" - 1977 ("Over")
PETER HAMMILL : "Time heals" - 1977 ("Over")
PETER HAMMILL : "Alice (letting go)" - 1977 ("Over")
YES : "Be the one" - 1996 ("Keys to Ascension")
GRYPHON : "Fontinental Version" - 1975 ("Raindance")
BLIND FAITH : "Had to cry today" - 1969 ("Blind faith")
BLIND FAITH : "Sea of joy" - 1969 ("Blind faith")
CARAVAN : "No backstage pass" - 1975 ("Cunning stunts")
BAROCK PROJECT : "Coffee in Neukolln" - 2012 ("Coffee in Neukolln")
BAROCK PROJECT : "Fool's epilogue" - 2012 ("Coffee in Neukolln")
BAROCK PROJECT : "Starfull Jack" - 2012 ("Coffee in Neukolln")
BAROCK PROJECT : "Inside my dreamer's eyes 2" - 2012 ("Coffee in Neukolln")
BAROCK PROJECT : "The lives of others" - 2012 ("Coffee in Neukolln")
ANGLAGARD : "Ifran klarhet till klarhet" - 1992 ("Hybris")
MARINA KAYE : "Homeless" - 2015 ("Fearless")

mardi 23 juin 2015

mercredi 17 juin 2015

Bestop Juin 1977

J'inaugure une nouvelle rubrique sur le blog, avec des scans de revues qui j'espère vous plairont !

Commençons avec le Bestop du n°107 de Juin 1977, avec Pink Floyd "Animals" en n°1, le "Live" de Status Quo en n°2 et "Wind and Wuthering" de Genesis en n°3. Que du bon !!!


dimanche 31 mai 2015

Best of Mai 2015

RENAISSANCE : "Trip to the fair" - 1975 ("Scheherazade and other stories")
RENAISSANCE : "The vultures fly high" - 1975 ("Scheherazade and other stories")
RENAISSANCE : "Ocean Gypsy" - 1975 ("Scheherazade and other stories")
RENAISSANCE : "Song of Scheherazade" - 1975 ("Scheherazade and other stories")
HAKEN : "Cockroach King" - 2013 ("The mountain")
DEEP PURPLE : "Lay down, stay down" - 1974 ("Burn")
STREETWALKERS : "Downtown flyers" - 1975 ("Downtown flyers")
STREETWALKERS : "Miller" - 1975 ("Downtown flyers")
RENAISSANCE : "Running Hard" - 1974 ("Turn of the cards")
RUSH : "A farewell to kings" - 1977 ("A farewell to kings")

jeudi 30 avril 2015

Best of Avril 2015

BIG YELLOW TAXI : "Day after day" - 2008 ("Treasures of Joni Mitchell")
ARENA : "Chosen" - 2000 ("Immortal?")
DEEP PURPLE : "Stormbringer" - 1974 ("Stormbringer")
DEEP PURPLE : "Holy man" - 1974 ("Stormbringer")
DEEP PURPLE : "The gypsy" - 1974 ("Stormbringer")
RAINBOW : "Man on the silver mountain" - 1975 ("Rainbow")
ZOMBIES : "A rose for Emily" - 1968 ("Odessey & Oracle")
CRAZY WORLD OF ARTHUR BROWN : "Fire" - 1968 ("The crazy world of Arthur Brown")
CRAZY WORLD OF ARTHUR BROWN : "I put a spell on you" - 1968 ("The crazy world of Arthur Brown")
MIKE OLDFIELD : "Ommadawn part 1" - 1975 ("Ommadawn")
MIKE OLDFIELD : "On horseback" - 1975 ("Ommadawn")
RENAISSANCE : "Trip to the fair" - 1975 ("Scheherazade and other stories")
GENESIS : "Misunderstanding" - 1980 ("Duke")
GENESIS : "Heathaze" - 1980 ("Duke")
GENESIS : "Alone tonight" - 1980 ("Duke")
MORIARTY : "Long is the night" - 2015 ("Epitaph")
NEAL MORSE : "The creation" - 2004 ("One")
LUKE TEMPLE : "In the end" - 2005 ("Hold a Match for a Gasoline World")

jeudi 23 avril 2015

JOHN CALE - Vintage Violence - 1970

Chronique de l'album de JOHN CALE - Vintage Violence - 1970

John Cale est connu pour avoir fait partie du Velvet Underground jusqu'en 1969, puis pour une série d'albums réussis dans les années 70. Ce premier album du gallois propose une pop classieuse qui plaît à mes oreilles. Sans avoir atteint la renommée de son pote Lou Reed, John Cale mérite malgré tout le détour pour son don de la mélodie et des paroles, et particulièrement dans cet album qui contient plusieurs perles, bien que l'album de 1973, 'Paris 1919', soit sa plus grande réussite.
John Cale dira dans sa biographie que cet album contient des chansons simples, voire simplistes. Ce n'est pas mon avis, si on considère 'Gideon's bible' ou 'Amsterdam' qui sont des chefs d'oeuvres.
La pochette le représente avec un masque en plastique transparent sur le visage (au début je croyais que c'était une peinture !).

4 étoiles pour ce premier opus prometteur !


1. Hello there***** Très bonne entrée que ce 'Hello there' qui s'accompagne au piano, tandis que la batterie change de rythme aux refrains.

2. Gideon's bible***** Chef d'oeuvre de l'album, petite intro à la guitare électrique, et le chant arrive, majestueux, même si John Cale n'a jamais eu une voix extraordinaire. C'est le premier titre que j'ai connu de l'album voilà 10 ans. Mais ce qui tue, c'est le refrain aérien, sublime !

3. Adelaide ***** Chanson entraînante au rythme syncopé, accompagnée au piano, avec un harmonica embellissant le tout. J'aime beaucoup aussi !

4. Big white cloud : Chanson au rythme plus lent avec ce qui semble être un mellotron. Là c'est déjà beaucoup moins intéressant, et assez simpliste, comme le dit lui-même le chanteur. Le son a assez mal vieilli ici.

5. Cleo : Bon ici, John Cale a voulu s'amuser mais on a ce que j'appellerai une 'petite stupidité sans intérêt'. Le solo de piano ne rattrape rien, ni le mini-solo de guitare. Heureusement c'est court !

6. Please : On finit la première face du vinyle avec ce titre accompagné au piano, du John Cale assez classique, assez lent, avec une guitare électrique trafiquée en toile de fond. Pas sa meilleure chanson mais on se laisse bercer malgré tout.

7. Charlemagne : Intro caractéristique au piano, je trouve cette chanson assez intéressante. Rien d'exceptionnel cependant, juste une petite chanson sympa avec un accompagnement de guitare slide.

8. Bring it on up : Encore une chanson assez basique, et moyennement intéressante. L'instrumentation est classique, piano/guitare, avec un instrument que j'ai du mal à identifier (est-ce un accordéon ?), ainsi que quelques lignes qui semble être de l'alto (c'était l'instrument de prédilection de John Cale dans le Velvet Underground).

9. Amsterdam ***** Voici une nouvelle chanson magnifique, très calme, accompagnée avec une simple guitare, un des joyaux de l'album. Il double sa voix sur les refrains.

10. Ghost story***** C'est une très bonne chanson où l'orgue prédomine, avec une très bonne mélodie accrocheuse.

11. Fairweather friend : Un petit rock au piano très sympa pour finir cet album.

samedi 18 avril 2015

BEACH BOYS - Friends - 1968

Chronique de l'album des BEACH BOYS - Friends - 1968

C'est pour moi le meilleur album de la période 67-70 de ce groupe qui a sorti le chef d'oeuvre "Pet Sounds" en 1966.
Brian Wilson n'a pas complètement jeté l'éponge car il signe là quelques-unes de ses plus belles chansons !
La pochette est très réussie et inspire le printemps.

4,5 étoiles pour cet album étonnant bien que trop court !

1. Meant for you : Ce morceau hyper court (41 secondes) ouvre merveilleusement l'album. Jouée au piano avec des harmonies vocales par le groupe, le morceau est chanté par Mike Love et finit en fade out.

2. Friends : ***** Voilà une très belle valse qui est un moment fort de l'album et composée par le groupe. Les voix sont belles et le thème des paroles est intemporel.

3. Wake the world : ***** Très belle chanson de Brian Wilson qui fait penser à l'époque "Pet Sounds". Un tuba vient agrémenter le refrain. Encore un morceau très court (1 minute 31 secondes).

4. Be here in the morning : La courte intro est superbe, et la suite attaque sur une voix de fausset (de Brian Wilson ?) sur cette chanson composée par le groupe.

5. When a man needs a woman : Tout le groupe a participé à la composition de cette chanson guillerette. Tout cela est toujours très sympa. Un solo d'orgue un peu daté vient après le premier refrain.

6. Passing by***** Autre moment fort de l'album, c'est un instrumental époustouflant avec les voix sublimes qui inspirent au voyage, dans la campagne, avec un soleil radieux ! Composée par un Brian Wilson en grande forme !

7. Anna Lee the Healer***** Voilà la plus belle chanson de l'album, composée par Brian Wilson avec des paroles de Mike Love. Les harmonies vocales sont magnifiques et se suffisent à elles-mêmes, avec comme accompagnement une basse, un piano et quelques percussions.

8. Little Bird : C'est une composition de Dennis Wilson, avec cette chanson sympa qui annonce les albums des années 70.

9. Be still : Deuxième composition de Dennis Wilson, où il est accompagné par un orgue ou un harmonium. Un peu plus simpliste cependant.

10. Busy doin' nothin'***** Voici Brian Wilson en forme, intro superbe, morceau un peu folk bossa, à la guitare acoustique, j'adore !

11. Diamond head : Des bruitages débutent le morceau, un peu étranges, des vagues, une guitare hawaïenne. C'est clairement le moins bon morceau de l'album, ils n'auraient pas dû le mettre dessus d'ailleurs !

12. Transcendental meditation : Mike Love est aux commandes de ce titre qui ne me plait pas beaucoup, dirons-nous. Mélodiquement, il est même un peu agaçant.

***

Au final, un album sous-estimé des Beach Boys avec au moins 5 grands titres dignes de "Good Vibrations" ! Oubliez les deux derniers titres et dégustez cet album frais et printanier sur la terrasse avec une bonne bière !

mardi 31 mars 2015

Best of Mars 2015

GENESIS : "Me and Sarah Jane" - 1981 ("Abacab")
FAIRPORT CONVENTION : "I don't know where I stand" - 1968 ("Fairport Convention")
SUPERTRAMP : "Slow Motion" - 2002 ("Slow Motion")
GREATEFUL DEAD : "Box of rain" - 1970 ("American beauty")
KHAN : "Space Shanty" - 1972 ("Space Shanty")
PADDY MC ALOON : "Nightingales" - 1988 ("Live@KCRW")
DREAM THEATER : "The answer lies within" - 2005 ("Octavarium")
DREAM THEATER : "Octavarium" - 2005 ("Octavarium")
FLOWER KINGS : "Road to sanctuary" - 2001 ("The Rainmaker")
STROKES : "Last night" - 2000 ("Is this it?")
SOFT MACHINE : "Hazard Profile Part 1" - 1975 ("Bundles")
ARENA : "This way madness lies" - 2003 ("Contagion")
ARENA : "Salamander" - 2003 ("Contagion")
ARENA : "Ascension" - 2003 ("Contagion")

samedi 14 mars 2015

GONG - Camembert Electrique - 1971

Chronique de l'album de GONG - Camembert Electrique - 1971

C'est en l'honneur de Daevid Allen, décédé hier à 77 ans, que je m'attaque à la chronique d'un album magistral.
Le premier album de Gong était déjà très bien, mais ne donnait que peu d'idée de ce que le groupe allait être par la suite. Après l'intermède "Banana Moon", album solo de Daevid Allen, nous avons ici un album magique, grandiose, et proprement spatial, à l'image du groupe.
Ce n'est qu'une version intermédiaire du groupe, car Christian Trisch et Pip Pyle ne resteront pas longtemps dans la bande. Mais Gilli Smyth, Daevid Allen et Didier Malherbe forment le noyau dur.
Quant à la pochette, elle est tout simplement géniale, superbe, et très représentative de l'humour que le groupe souhaite faire passer.
5 étoiles pour ce chef d'oeuvre d'originalité et de bouffée d'air !


1. Radio Gnome : Cette intro de 28 secondes est magnifique, et tout de suite, le ton est donné, à la manière d'une émission de radio. Cette voix trafiquée donne le thème et nous voilà partis sur la planète Gong !

2. Can't kill me : ***** Premier morceau d'anthologie de l'album, ce riff de guitare est gigantesque d'efficacité. Beaucoup d'originalité dans les mélodies et on a déjà quelques éléments de musique répétitive. J'adore ! Et le saxophone de Didier Malherbe est particulièrement efficace ici, alors qu'on peut entendre les premières notes de glissando guitar.

3. I've bin stone before : C'est à l'orgue que ce joue ce morceau, peut-être moins intéressant que le reste de l'album. En tout cas, il décrit bien de par les paroles l'univers hippie et ses trips étranges. Des spaces whispers de Gilli Smyth viennent agrémenter la fin du morceau.

4. Mr Long Shanks / O mother : Le morceau commence comme une contine pour enfants, et part sur des thèmes répétitifs assez marrants. "O mother, don't do it again" !!!

5. I am your fantasy : Morceau très spatial avec space whispers et glissandos guitar, et un gimmick de basse assez simple. C'est du pur Gilli Smyth !

6. Dynamite / I am your animal : Un morceau qui pète ! Une intro qui scande "Dynamite" et un riff de guitare bien senti. Gilli Smyth chante "I am your animal" et le morceau joue comme une transe. Et la fin est particulièrement géniale avec ce délire répétitif !

7. Wet cheese delirium : Fin de face de 33 tours avec un court délire : "Tu veux un camembert ?".

8. Squeezing sponges over policemen heads : La deuxième face commence comme la première avec un petit collage spatial, et finit par la phrase en français : "Non mais c'est pas possible, ça".

9. Fohat digs holes in Space : ***** Le premier morceau que j'ai aimé sur l'album et pour moi le meilleur morceau de Gong tout court avec "You never blow your trip forever". Cela commence par une longue intro très spatiale avec un gimmick de basse et des glissandos signés Allen. Arrive un riff de saxophone et le chant intervient, divin. Un petit solo de saxo réussi suivi d'un solo de guitare rageur. Le morceau finit par une petite phrase chantée. Ce titre sera repris avec des paroles différentes sur "Continental Circus".

10. Tried so hard***** Encore un superbe morceau de Gong, très pop, composé par Trisch et Allen, qui tranche avec le reste de l'album. Ce morceau vire punk par certains moments ce qui est assez étrange. Un petit solo de flûte vient agrémenter le centre du titre, tandis que Gilli Smyth chantonne "I am not free". Ce morceau est assez riche en mélodie et passages différents.

11. Tropical fish: Selene : ***** Dernier morceau d'anthologie de l'album. Il commence par un borborygme et attaque très vite dans le vif du sujet. Dans le style répétitif de "Dynamite" avec un saxo omniprésent. Encore beaucoup d'humour dans ce titre. Quelques space whispers et glissandos, "I couldn't believe my eyes", puis on arrive à la deuxième partie du morceau, "Selene", où sur un gimmick de basse, Daevid Allen chante "Selene, spirit of the moon", "you can do what you want", et finit par la même fin que "Dynamite".

12. Gnome the second : La boucle est bouclée, on commence comme on finit avec un petit collage radiophonique.

samedi 28 février 2015

Best of Février 2015

MAGNA CARTA : "Parliament hill" - 1971 ("Songs from Wasties Orchard")
MAGNA CARTA : "Home groan" - 1971 ("Songs from Wasties Orchard")
MAGNA CARTA : "Midwinter" - 1969 ("Magna Carta")
MAGNA CARTA : "Emily Thru' the Window Pane" - 1969 ("Magna Carta")
PREFAB SPROUT : "The Best Jewel Thief in the World" - 2013 ("Crimson / Red")
PREFAB SPROUT : "The Old Magician" - 2013 ("Crimson / Red")
PRETTY THINGS : "Grass" - 1970 ("Parachute")
PRETTY THINGS : "Cold stone" - 1970 ("Parachute")
JOHN CALE : "Fear Is A Man's Best Friend" - 1974 ("Fear")
JOHN CALE : "Barracuda" - 1974 ("Fear")
JOHN CALE : "You Know More Than I Know" - 1974 ("Fear")
BARCLAY JAMES HARVEST : "Waiting On The Borderline" - 1981 ("Turn of the tide")
KING CRIMSON : "Frame by Frame" - 1981 ("Discipline")
KING CRIMSON : "Three Of A Perfect Pair" - 1984 ("Three Of A Perfect Pair")
KING CRIMSON : "Sleepless" - 1984 ("Three Of A Perfect Pair")
KING CRIMSON : "Into the frying pan" - 2000 ("The ConstruKction Of Light")
KING CRIMSON : "(ProjeKct X) Heaven And Earth" - 2000 ("The ConstruKction Of Light")
EMERSON, LAKE & PALMER : "Tarkus" - 1971 ("Tarkus")
EMERSON, LAKE & PALMER : "Jeremy Bender" - 1971 ("Tarkus")
GILES, GILES & FRIPP : "Why don't you just drop in" - 1968 ("The Brondesbury Tapes")
GILES, GILES & FRIPP : "I talk to the wind" - 1968 ("The Brondesbury Tapes")
GILES, GILES & FRIPP : "Plastic pennies" - 1968 ("The Brondesbury Tapes")
GILES, GILES & FRIPP : "Make it today" - 1968 ("The Brondesbury Tapes")

mercredi 4 février 2015

JETHRO TULL - Benefit - 1970

Chronique de JETHRO TULL - Benefit - 1970

Voici un bon album de Jethro Tull paru après l'excellent Stand Up l'année précédente. Légèrement inférieur à son prédécesseur, il comporte des perles, même si la deuxième face est moins intéressante que la première. John Evan les rejoint en guest au piano sur plusieurs morceaux, pour notre plus grand bonheur.
La pochette est moins spectaculaire que l'album précédent, où l'on voit le groupe sur scène en carton découpé en premier plan, et leurs visages derrière une fenêtre.
4 étoiles pour cet album qui est coincé entre deux chefs d'oeuvre du groupe

1. With you there to help me : ***** Chef d'oeuvre absolu de cet album, qui commence par le piano et la flûte traversière au son trafiqué. C'est une des oeuvres ultimes de Ian Anderson, mêlant à la perfection folk et rock. Et cette voix ! J'ADORE !!! C'est pour moi le deuxième meilleur titre de Jethro Tull tous albums confondus (le premier étant "Cross-eyed Mary").

2. Nothing to say : Ce titre commence par la guitare électrique de Martin Barre, et continue dans un folk-rock caractéristique du groupe. C'est une belle chanson, un peu lancinante, avec une voix désinvolte. Solo intéressant de Barre à la fin du titre.

3. Alive and well and living in : J'aime beaucoup ce titre, où l'on retrouve John Evan au piano. Le refrain est limite hard-rock avec sa guitare saturée. C'est pourtant la guitare acoustique qui offre un léger solo en même temps que le piano, suivis par quelques notes de flûte.

4. Son : Un des morceaux les plus hard-rock de l'album dû à un Martin Barre en grande forme. Le piano est un peu moins présent sur ce titre. Le pont quant à lui tranche car c'est Ian Anderson qui s'accompagne à la guitare acoustique de manière moyen-âgeuse.

5. For Michael Collins, Jeffrey and me : ***** Deuxième chef d'oeuvre de l'album, ce titre est grandiose ! Il commence doucement à la guitare acoustique avec la voix de Ian Anderson, sublime, puis part dans un folk-rock rageur dans les refrains. Et j'adore le final tout en douceur !

6. To cry you a song : Jethro Tull retrouve le blues de ses débuts, tout en étant original. Le morceau tourne autour du riff de guitare bien trouvé. La voix est trafiquée avec un fort écho. Martin Barre se pare de deux solos de guitare entremêlés au centre du morceau.

7. A time for everything : Titre rock inclassable et peut-être moins inspiré que le reste de l'album. On entend un larsen inquiétant au milieu du morceau. Et la flûte est rageuse !

8. Inside : Ce titre est sorti en 45 Tours à l'époque avec "Alive and well and living in" en face B mais n'a pas eu grand succès. Je ne suis pas un grand fan de ce titre, paru également sur la compilation "Living in the past", mais il se laisse écouter malgré tout.

9. Play in time : Le moins bon titre de l'album, auquel je n'accroche pas.

10. Sossity: you're a woman : Joli morceau de folk avec ce gimmick de guitare acoustique et cette voix enchanteresse. Un tambourin vient accompagner le refrain. L'album finit en beauté!

* * *

Quelques titres non parus sur l'album datant de cette époque :

1. Teacher : Deux versions sont sorties de ce morceau rock bien senti. Je préfère la version plus hard-rock parue sur la compilation "Living in the past" en 1972, l'autre étant plus lancinante et plus pop, il n'y a pas de flûte et l'orgue est plus présent. Sur la version américaine de l'album "Benefit", "Teacher" remplaçait "Alive and well and living in".

2. Witch's promise : ***** Grand titre de Ian Anderson, sorti en 45 tours, qui est arrivé à la 4e place des charts en Angleterre. La flûte est magnifique tout comme la mélodie du chant. Un must !

3. Singing all day : Petit morceau tout sympa, un peu bluesy, accompagné à la guitare électrique, genre de chanson que l'on peut chanter en marchant dans la rue quand on est heureux.

4. Just trying to be : Morceau très court avec Ian Anderson à la guitare acoustique et au chant, très bonne petite chanson à savourer sans modération.


samedi 31 janvier 2015

Best of Janvier 2015

FLOWER KINGS : "Lucy had a dream" - 2006 ("Paradox Hotel")
MOON SAFARI : "Constant bloom" - 2008 ("Blomljud")
IAN ANDERSON : "Doggerland" - 2014 ("Homo Erraticus")
NATIONAL HEALTH : "Binoculars" - 1978 ("Of Queues and Cures")
STEPHEN MALKMUS & THE JICKS : "Lariat" - 2014 ("Wig out at Jagbags")
STEPHEN MALKMUS & THE JICKS : "J Smoov" - 2014 ("Wig out at Jagbags")
TRAFFIC : "Freedom rider" - 1970 ("John Barleycorn must Die")
ZOMBIES : "Care of Cell 44" - 1968 ("Odyssey & Oracle")
EMERSON LAKE & PALMER : "Still... you turn me on" - 1973 ("Brain Salad Surgery")
PENTANGLE : "Sweet Child" - 1968 ("Sweet Child")
PENTANGLE : "I loved a lass" - 1968 ("Sweet Child")
PENTANGLE : "Sovay" - 1968 ("Sweet Child")
PENTANGLE : "The trees they do grow high" - 1968 ("Sweet Child")
STEELEYE SPAN : "London" - 1976 ("Rocket Cottage")
LAURA VEIRS : "Sun song" - 2013 ("Warp & Weft")
MAGNA CARTA : "Two old friends" - 1973 ("Lord of the Ages")
MAGNA CARTA : "Isn't It Funny and Not a Little Bit Strange" - 1973 ("Lord of the Ages")
MAGNA CARTA : "Song of evening" - 1973 ("Lord of the Ages")

dimanche 18 janvier 2015

PENTANGLE - The Pentangle - 1968

Chronique de PENTANGLE - The Pentangle - 1968

Premier album du groupe, voilà un tour de force par une musique très originale et osée dans des années soixante bercées entre le rock, la pop et la musique Motown. Le folk song y connaît son heure de gloire aussi, mais pas encore le renouveau du folk anglais qui commence avec des groupes tels que Fairport Convention, Steeleye Span, et bien sûr, Pentangle.
Mais mêler le jazz au folk est vraiment la marque de fabrique de Pentangle, grâce à une section rythmique solide (Danny Thomson à la contrebasse et Terry Cox à la batterie).
Les deux guitaristes, Bert Jansch et John Renbourn, étaient déjà connus du circuit folk avant de créer le groupe. Ce sont deux figures énormes de la guitare et ils ont appporté et influencé énormément de personnes (dont moi-même).
J'ai découvert cet album en 1988, trouvé en vinyle d'occasion couplé avec "Cruel Sister". Ce fut une révélation. Mon vinyle n'avait pas cette pochette avec les silhouettes, c'était une compilation.
C'est un album presque parfait, aucun morceau faible ici, et à ce titre je lui mets sans problème, 5 étoiles !

1. Let no man steal your Thyme : ***** Une intro à la contrebasse, avec archet, et ce sublime morceau folky et jazzy en même temps nous transporte avec la voix de Jacqui McShee. Le ton est donné avec ce traditionnel que j'adore et qui est l'un des meilleurs morceaux du groupe.

2. Bells : Cette composition du groupe est un instrumental où, comme sur tout l'album, les deux guitares s'entremêlent et la section rythmique s'en donne à coeur joie, sur un folk-jazz enlevé. Un petit solo de batterie très jazz trône en plein milieu du morceau.

3. Hear my call : Jacqui McShee chante ce morceau jazzy avec une voix lancinante. C'est un morceau sympa, quoiqu'un peu répétitif.

4. Pentangling***** Voici la quintessence même du groupe, avec des mélodies et un tempo sublimes. C'est le meilleur de l'album. Bert Jansch rejoint McShee au chant pour notre plus grand bonheur. Ce morceau est quasiment progressif de par ses différents mouvements, solos, parties chantées, et sa longueur (7:12). On a même le droit à un solo de contrebasse (joué avec les doigts). "I had a dream of love all night long"... Le morceau finit par une partie plus folk qui tranche avec la première partie du titre.

5. Mirage : Ce titre est composé par Bert Jansch, assez lent, chanté par McShee. Rien de spécial si ce n'est qu'il est assez court (2:00).

6. Way behind the sun : Encore un superbe morceau, qui sonne jazz et chanté par McShee, avec des solos de guitare intéressants.

7. Bruton Town***** Troisième joyau du disque, j'aime particulièrement quand Bert Jansch joint sa voix à Jacqui McShee. Les mélodies sont très fortes, toujours folk avec rythmique jazz, c'est vraiment du pur Pentangle. Le mélange des deux guitares est ici le meilleur.

8. Waltz : L'album se termine par un instrumental intéressant, avec une bonne mélodie de guitares au début. Le morceau part ensuite en jazz pur cru avant de devenir plus calme où des claquements de main viennent rythmer les guitares, puis vient un solo de contrebasse avant de reprendre le thème initial.

dimanche 11 janvier 2015

GONG - Magick brother, mystic sister - 1970


Chronique de l'album de GONG - Magick brother, mystic sister - 1970
Voici le tout premier album de Gong, groupe formé par Daevid Allen en France alors qu'il ne pouvait pas retourner en Angleterre pour cause de problème de passeport (Daevid Allen est australien).
Très différent des albums qui vont suivre, cet album est résolument pop, avec quelques sonorités folk. On ressent le psychédélisme présent sur le premier album du Pink Floyd.
Je n'ai découvert cet album qu'en 1989, acheté d'occasion en vinyle. Je connaissais déjà les autres albums de Gong, et je dois dire que je n'ai pas du tout été déçu par ce premier opus d'un groupe qui distille déjà tout son humour si caractéristique.

Sur le vinyle, c'est Gilli Smyth qui est créditée sur la composition de chaque morceau. Ca m'a toujours paru étrange car Smyth ne joue d'aucun instrument sur les albums de Gong excepté le chant, et cela ressemble plutôt à des morceaux composés par Daevid Allen. Peu importe, car tous les morceaux sont bons ici, rien n'est à jeter !
Plusieurs pochettes ont été éditées, pour ma part j'ai le vinyle à pochette orange, celle que je préfère.
4,5 étoiles pour ce disque résolument hippie, cela veut dire qu'on est proche du chef d'oeuvre, mais ça va venir très bientôt dans la discographie de Gong !

1. Mystic Sister / Magick Brother : ***** L'introduction de ce titre commence par le son d'un gong, puis par des "space whispers" (murmures spatiaux) de Gilli Smyth. Quelques sons bizarres viennent agrémenter le tout, puis une flûte permet la transition vers le morceau "Magick brother", très folk avec sa guitare acoustique et ses percussions. J'aime beaucoup ce titre qui est un des meilleurs de l'album.

2. Rational Anthemn : Voilà un rock psychédélique bien sympathique qui me fait penser à Syd Barrett. On sent aussi l'influence de mai 68 avec les mots "revolution", "we're gonna change the world".

3. Glad To Sad To Say : Ce titre est très étrange, très calme, avec ce son lointain qui semble être une voix avec énormément de réverbération. J'adore ce titre, cela dit il me laisse toujours une impression bizarre, avec cet arpège de guitare électrique et cette voix lancinante.

4. Chainstore Chant / Pretty Miss Titty***** "Chainstore Chant" m'a toujours impressionné avec son "pocket full of blood", j'ai souvent ce titre dans la tête ! Quant à "Pretty Miss Titty", c'est tout bonnement un très bon titre pop, sur fond de guitare électrique, avec cet arpège caractéristique de l'époque, très Beatles. Un solo de guitare qui laisse présager "Camembert Electrique", avec la voix de Gilli Smyth en toile de fond.

5. Fable Of A Fredfish / Hope You Feel ok : "Fable of a Fredfish" est une petite histoire parlée. "Hope you feel ok" commence avec un arpège à la guitare avec beaucoup d'effets dessus. Comme "Glad to sad to say", il n'y a que la guitare, la voix de Daevid Allen et la basse sur ce titre, rien de plus (mais vraiment beaucoup d'effets !).

6. Ego : Changement d'ambiance avec ce morceau sautillant et son piano répétitif en intro façon musique foraine. C'est une valse où l'on peut entendre quelques délires de Gilli Smyth, ainsi que le refrain scandé "Ego, ego".

7. Gongsong : Encore un titre très pop, avec un saxophone en toile de fond, et un refrain à nouveau sautillant, avec sa guitare wah-wah. Comme le précédent, le morceau se termine un peu en cacophonie.

8. Princess Dreaming : Intro bizarre avec ce son que l'on croirait être des sons criards d'oiseaux, suivis de "meow" lancinants. C'est le morceau le plus étrange de l'album, que j'impute volontiers à Gilli Smyth vu son parler très spécifique sur ce titre. C'est donc un morceau expérimental, avec comme point fort la fin avec ces choeurs très grégoriens.

9. 5 & 20 Schoolgirls : Un morceau encore très influencé par la pop des années 60 et notamment Syd Barrett. C'est un bon titre, qui a un peu vieilli, comme le reste de l'album d'ailleurs, mais qui ne s'en sort pas mal malgré tout.

10. Cos You Got Greenhair : Morceau planant de mouvance hippie ("green hair"), avec beaucoup de réverbération et une flûte lointaine. C'est peut-être le titre le moins intéressant de l'album.

* * *
Le summum de Gong va survenir deux ans plus tard, mais voici déjà de quoi profiter des délires mystico-spatio-hippiesques de ce groupe international. A écouter les yeux fermés !
Et, n'oublions pas : très bonne année à tous ceux qui passent par ici ! Et vive la musique !

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