mercredi 20 août 2014

DAVID BOWIE - Space Oddity - 1969

Chronique de l'album de DAVID BOWIE - Space Oddity - 1969

C'est le deuxième album de David Bowie, le premier étant paru en 1966. Je ne chroniquerai pas le premier album de David Bowie, tellement je ne l'aime pas. De la pop sirupeuse, très peu pour moi.
Par contre, cet opus de 1969 a beaucoup de choses à montrer. Au début, il s'appelait simplement "David Bowie", parfois on l'a appelé "Man of world/Man of music", puis on l'a appelé "Space Oddity" à sa réédition en 1972.
Le vinyle que j'avais acheté neuf en 1987 comportait la version avec la photo Ziggy en couverture, et non la pochette baba cool, cette dernière collant pourtant mieux à l'ambiance de l'album, même si elle n'est pas extraordinaire.

4 étoiles pour cet album étrange du Sieur Bowie. Il ne fera jamais un album identique, partant pour d'autres cieux, avec d'autres perles à venir. Dommage que cet album soit inégal, avec trois titres que je n'aime pas du tout, relevé heureusement par trois perles, dont l'inoubliable... "Space Oddity" of course !



1 - Space oddity : ***** L'album commence par un chef d'oeuvre, très original pour l'époque, planant à souhait, un brin psychédélique. Le pont me file encore des frissons ! Rien à dire d'autre que : majestueux !

2 - Unwashed and somewhat slightly dashed : Un morceau de folk influencé par Bob Dylan qui part en rock sans pour autant lâcher la guitare acoustique 12 cordes. Bon, je n'accroche pas vraiment à ce titre, que je trouve un peu banal. L'harmonica renforce le côté Dylan mais la magie du premier morceau n'est pas là. Ca en devient même lassant avec ce long passage instrumental final. Bof.

3 - Don't sit down : Toute petite chanson de 41 secondes qui ne figurait pas sur mon vinyle à l'époque. Bon franchement, on ne perd rien s'il est absent. Hop on passe au morceau suivant.

4 - Letter to Hermione***** Deuxième magnifique morceau de l'album, chanté avec une simple guitare acoustique et des petits solos de guitare bien sentis. J'adoooore ! Cette chanson parle d'une ancienne petite amie de David Bowie, et la mélodie est tout bonnement superbe.

5 - Cygnet committee : Un long titre (9mn28) un peu sinistre je trouve, notamment avec cette descente de basse si souvent entendue à cette époque (les années 60), mais aussi sa voix lancinante. De bons passages par ci par là, mais l'ensemble de la chanson me déçoit en général. D'ailleurs, un bout d'un moment, je trouve le morceau répétitif et ennuyant... Certains disent que c'est un classique, et bien pas moi !

6 - Janine : Le folk revient avec ce morceau entraînant, belle introduction avec un solo de guitare électrique. La mélodie du chant est intéressante, le refrain fait un peu "chanson au coin du feu".

7 - An occasional dream : Du folk toujours avec ce morceau plus calme, belle intro à la guitare, des flûtes qui virevoltent au gré du morceau, un bon morceau de Bowie, bien agréable, sans être exceptionnel.

8 - Wild eyed boy from Freecloud***** Troisième perle de cet album. Un grand orchestre prend les manettes de ce morceau qui va crescendo, majestueux, avec la voix envoûtante de Bowie en continu. Une version BBC plus "roots" existe, tout aussi intéressante.

9 - God knows I'm good : On poursuit la veine folk avec ce morceau que j'aime beaucoup. David Bowie est ici accompagné d'une simple 12 cordes, et de petits solos à la guitare acoustique en toile de fond.

10 - Memory of a free festival : Bowie s'accompagne cette fois-ci de ce qui me semble être un harmonium. Point de guitare folk sur ce morceau. La mélodie est très belle, et très nostalgique. Encore un titre que j'aime beaucoup. La deuxième partie de la chanson est un peu moins intéressante et fait penser à "Hey Jude" des Beatles avec cette phrase répétée ad lib. Une version BBC moins sympa est parue sur "Bowie at the Beeb".

2 commentaires:

  1. En effet, Space oddity, Letter to Hermione et Wild eyed boy from Freecloud sont les sommets de cet album, (Space oddity étant le plus haut).

    En 1969 Bowie se cherche encore.
    Il a abandonné le style pop sirupeuse de son précédent album et est en plein dans sa période Dylan (God knows I'm good, Cygnet committee).
    Il s'essaie aussi au R&B (Unwashed and somewhat slightly dashed) et au folk rock (Janine).
    Toutefois, bien que plaisants ces titres restent plutôt conventionnels et on est encore très loin du glam rock sulfureux qui va propulser Bowie au rang de super star internationale 3 ans plus tard.

    Pour l'heure Bowie n'est encore qu'une apprenti star et, Space oddity mis à part, tout le reste de l'album est très peu diffusé par les radios.
    Il faudra attendre la rencontre avec le guitariste Mick Ronson pour que Bowie change radicalement de cap et élabore enfin la formule qui va lui ouvrir la voie du succès.

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  2. Merci Theduddy67 pour ton commentaire, très bien vu, et qui complète ma chronique. David Bowie est un artiste imprévisible et il va apporter au fil des albums de nombreuses innovations, bonnes ou mauvaises. L'album suivant, "The man who sold the world", n'aura que peu de ressemblance avec "Space oddity", mais ça, c'est l'objet d'une nouvelle chronique !
    A bientôt Theduddy67, j'espère te revoir ici !

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