dimanche 17 août 2014

SUPERTRAMP - Supertramp - 1970

Chronique de l'album de SUPERTRAMP - Supertramp - 1970

C'est le premier album de Supertramp, sponsorisé par un milliardaire, Stanley August Miesagæs (Sam). Le son et la production ont mal vieilli, c'est sûr, mais le charme est toujours là et j'adore cet album. Pour moi il fait partie des meilleurs de Supertramp. Ce n'est pas le Supertramp connu du grand public, mais les mélodies sont déjà très belles. Quant à la pochette, et bien je la trouve originale, marquante, sans pour autant être belle. Elle très ancrée dans la décennie années 60.
Roger Hodgson assure la majeure partie des vocaux de l'album, alors que c'est Richard Palmer-James qui s'occupe des paroles. Cela dit, les titres sont tous signés Davies-Hodgson-Palmer. Rick Davies est surtout présent pour ces qualités de claviériste, et prendra de l'ampleur sur le prochain album.
J'ai découvert cet album en 1981, peu après "Breakfast in America" et les autres albums de Supertramp, et je suis toujours envoûté par cet album, 33 ans plus tard.
C'est sans problème que je lui mets 4,5 étoiles, car cet album comporte au moins trois gemmes que sont "Words unspoken", "Shadow song" et "Surely", sans parler de "Maybe I'm a beggar" et des autres titres.


1 - Surely (part 1) : La première partie de Surely dure 30 secondes. Roger Hodgson chante, accompagné d'une guitare acoustique et d'un piano. Belle intro mais la deuxième partie est plus complète.

2 - It's a long road : Le piano électrique attaque l'intro, et la basse arrive lentement. Batterie et guitare électrique font ensuite leur apparition puis le chant de Roger Hodgson. Superbe morceau jazzy-progressif, sur lequel je m'entraînais à jouer la ligne de basse il y a 30 ans, et il fallait de l'endurance ! Le piano électrique fait un solo typique de l'époque, cela dit doublé à l'orgue en toile de fond. J'adore particulièrement le refrain et la voix du chanteur. Le morceau se termine calmement avec une basse, un harmonica, un orgue et des percussions, où Hodgson répète "It's a long road" au lointain.

3 - Aubade - and I am not like other birds of prey : L'aubade est une simple intro à l'orgue par Rick Davies. Puis arrive la guitare acoustique en arpège, la basse puis l'orgue. C'est à mon avis le moins bon morceau de l'album avec "Nothing to show", mais ce n'est pas un mauvais titre, car le refrain a beaucoup de charme. Le titre est dans l'ensemble très calme et apaisant, avec une voix lointaine et une nappe d'orgue.

4 - Words unspoken***** Le meilleur morceau de l'album, très pop intimiste, j'adore le simple arpège à la guitare électrique. La mélodie du chant est sublime, et le refrain apporte rêverie et fraicheur. L'orgue et la basse font à merveille l'accompagnement, tandis que les petits solos de guitare électrique pendant le refrain sont simplement beaux.

5 - Maybe I'm a beggar : Introduction au flageolet, sorte de flûte à bec, pour un très bon morceau progressif qui va crescendo. C'est Richard Palmer-James qui se partage le chant avec Roger Hodgson pour de très belles mélodies. Le passage instrumental avec l'orgue date un peu, mais les solos de guitare électrique relèvent le tout. Le morceau se termine par un "la la la" très années 60.

6 - Home again : Simple morceau sur lequel Hodgson chante et s'accompagne d'une guitare acoustique, avec un petit solo de guitare électrique en arrière plan. C'est très court (trop court).

7 - Nothing to show : L'attaque à la batterie et la guitare électrique en font le morceau le plus rock de l'album. Rick Davies et Roger Hodgson chantent à l'unisson. C'est un bon morceau, sans être exceptionnel, ancré dans son époque (1970). Un long passage instrumental avec solo de piano électrique appuyé par un charleston et un orgue, puis reprise du chant.

8 - Shadow song***** Autre perle de l'album, intro à la basse et flageolet à l'unisson accompagné d'un beau piano. J'adore cette chanson, très calme, avec une très belle mélodie au chant. Hodgson fait un choeur à sa voix sur le deuxième couplet. Le refrain accompagné par l'orgue est très haut perché. On peut également entendre quelques lignes de balalaika jouées par Palmer-James.

9 - Try again : Orgue et flageolet en intro pour ce morceau le plus long (12mn03) et le plus progressif de l'album. J'adore les petits solos de guitare électrique tout le long du morceau, dommage que Richard Palmer-James ne soit pas resté dans Supertramp, c'était un très bon guitariste. Après le deuxième refrain, un long passage instrumental commence, dialogues entre les instruments, puis ce magnifique solo de guitare sur lequel j'ai longtemps fait mes gammes. Un passage rock suit avec deux guitares, pour revenir sur le thème initial avec le flageolet et l'orgue, puis le refrain "try again, she replied to some story I told...". A nouveau un break, plus experimental cette fois-ci, donc moins intéressant. Dommage, ils auraient dû s'arrêter là, mais c'est le thème de la chanson, "essayer à nouveau"... La fin est très énergique, et reprend le refrain.

10 - Surely (part 2) : ***** Très beau morceau pour finir l'album, qui avait commencé avec le premier couplet de la chanson. Guitare acoustique et piano sont de la partie, comme sur la première version de la chanson, mais cette fois-ci, deux couplets sont chantés. Un petit silence avant la reprise du thème par l'orgue et le piano, la batterie et un magnifique solo de guitare. J'adore ce titre, c'est une très belle fin d'album.

* * *
Musiciens :
- Richard Davies : organ, piano, electric piano, harmonica, vocals
- Roger Hodgson : bass, flageolet, acoustic guitar, cello, vocals
- Richard Palmer-James : electric guitar, acoustic guitar, Balalaika, vocals, lyrics
- Bob Millar : percussion, harmonica

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